Vera C. Rubin Observatory

Cartographier l’Univers pour en comprendre l’évolution

À partir de 2025 et pour une durée de 10 ans, le Vera C. Rubin Observatory va photographier de manière systématique et répétée l’ensemble du ciel visible depuis le Chili. Ce relevé nommé Legacy Survey of Space and Time (LSST) va permettre de mesurer avec une très grande précision la position, la forme et la couleur des galaxies jusqu’à une distance d’environ 10 milliards d’années-lumière (z~2). L’analyse des catalogues ainsi constitués, permettra via différentes sondes, de mesurer les paramètres cosmologiques. L’un des enjeux scientifiques majeurs est de progresser dans la compréhension de la nature de l’énergie noire à l’origine de l’accélération de l’expansion de l’univers depuis environ 5 milliards d’années. L’exploitation scientifique des données de l’observatoire Rubin pour la cosmologie se fera dans le cadre de la Dark Energy Science Collaboration (DESC).

Le groupe du LAPP est engagé dans les projets Rubin et DESC depuis 2016 et s’intéresse particulièrement à la mesure des paramètres cosmologiques à partir du comptage des amas de galaxies en fonction de leur masse et de leur décalage vers le rouge (redshift). 

milliards de pixels
0
images collectées chaque nuit
0
ans de prise de données
0
de données collectées
0 Po
amas de galaxies détectés
0 +
milliards d'années-lumière sondées
0

Les contributions sont multiples :

  • Développements logiciels liés au traitement des données Rubin
    • Base de données
    • Plateforme d’analyse interactive
    • Infrastructure de traitement de données
  • Algorithmes de détection et d’analyse des amas de galaxies dans la collaboration DESC
    • Détermination de la masse des amas par analyse du lentillage gravitationnel des galaxies d’arrière-plan.
    • Comparaisons des performances des algorithmes d’identification des amas: RedMapper, WaZP, AMICO
  • Commissioning  du télescope et du plan focal de la caméra
  • Développements à l’interface entre recherche en informatique et cosmologie

Les principaux partenaires du projet incluent le laboratoire national de recherche sur l’astronomie optique-infrarouge (NOIRLab), la Fondation Nationale pour la Science (NSF) aux États-Unis, et des institutions internationales telles que le Laboratoire National de Fermi, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, et d’autres.

La France est un contributeur important au projet LSST (Vera Rubin Observatory). L’implication de la France dans le LSST se fait à travers le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et l’IN2P3 (Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules). Ces institutions participent au financement et à la construction du télescope, ainsi qu’à la collaboration scientifique pour l’exploitation des données.

Des équipes de chercheurs français, en collaboration avec d’autres scientifiques internationaux, sont impliquées dans la définition des objectifs scientifiques du LSST et dans la planification des programmes d’observation. La France joue donc un rôle clé dans la réalisation et l’exploitation de ce télescope qui vise à révolutionner notre compréhension de l’univers grâce à des relevés astronomiques systématiques.

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