H.E.S.S.

Étude des rayons gamma de très haute énergie.

Bien que née dès les années 50, ce n’est que tout récemment que l’astronomie gamma au sol a développé des méthodes qui en font aujourd’hui une discipline à part entière. Les rayons gamma de très haute énergie (100 GeV à 10 TeV) provenant du cosmos interagissent dans l’atmosphère et produisent une gerbe électromagnétique qui est détectée via son émission de rayonnement Tcherenkov. Cette lumière est focalisée par des télescopes sur leurs caméras composées de plusieurs centaines de photomultiplicateurs.


Avec les expériences H.E.S.S. (High Energy Stereoscopic System), MAGIC et VERITAS depuis les années 2000 et l’entrée en opération du grand télescope H.E.S.S.-2 en 2012, l’astronomie gamma au sol connait aujourd’hui une période d’intense activité. En dix ans, le nombre de sources au TeV a été multiplié par un facteur 20, avec plus de cent sources référencées.

La grande majorité est associée à des objets galactiques (étoiles à neutrons, trous noirs, restes de supernova) ainsi qu’à des objets extragalactiques (blazars, radiogalaxies).

Télescopes
0
de distance focale (HESS-2)
0 m
tonnes (HESS-2)
0
de données
0 ans
sources détectées
+ 0

Le groupe du LAPP a été engagé sur l’expérience H.E.S.S. de 2007 à 2022. L’engagement technique pour le télescope H.E.S.S. II a été de fournir un système automatique pour :

  • Fixer et verrouiller la caméra dans le nez du télescope avec la possibilité régler la focalisation sur une distance maximale de 20 cm.
  • Positionner ou retirer la caméra du télescope (système de chargement/déchargement) et de la remplacer par un clone de taille, poids et centre de gravité identique à la caméra.

Ce projet comprenait deux sous-projets, mêlant étroitement les parties mécaniques, automatisme et informatique : le système autofocus (figure 3) et les chariots de débarquement et de transfert.

Le groupe a choisi de se retirer de l’expérience HESS afin de se consacrer entièrement au projet CTA, en mettant l’accent sur les télescopes LST, tant du point de vue technique que de l’analyse des données.

La collaboration H.E.S.S. comprend plus de 260 scientifiques provenant d’environ 40 institutions scientifiques et de 13 pays différents. En France, le CNRS et le CEA sont les organismes les plus impliqués, à travers neuf laboratoires dont 7 de l’IN2P3.

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